Archives pour la catégorie TDAH

TDA/H comprendre et aider son enfant

 

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Être confronté au TDA/H amène son lot d’interrogations, de remises en questions : « Que puis-je faire pour améliorer ma relation avec ce jeune dont le comportement me place si souvent face à mes limites ? », « Que puis-je mettre en place pour développer mieux encore les forces de cet élève si distrait ou si impulsif ? »

Les guides, édités par l’asbl TDA/H Belgique – http://www.tdah.be –  sont des outils qui partent des besoins particuliers des personnes atteintes de TDA/H et, sans jamais être « une recette à appliquer point par point » tracent quelques pistes que vous pourrez explorer dans votre quotidien.
Chacun, traite d’un sujet bien particulier, clairement évoqué dans son titre.

TDA/H, comprendre et aider son enfant accessible en cliquant sur le lien:

Cliquer pour accéder à tdah_parents2018-public.pdf

Une méditation dansée (et amusante) pour soulager les enfants qui souffrent de Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité

, blog « Papapositive! » mai 20, 2018

Lidia Zylowska, psychiatre diplômée de la Wayne State Medical School et de l’Université de Californie à Los Angeles, est à l’initiative d’un programme de pleine conscience pour soulager les symptômes du Trouble de Déficit de l’Attention avec ou sans hyperactivité.

Dans ce programme qu’elle expose dans son livre « The Mindfulness Prescription for Adult ADHD », nous trouvons notamment une méditation dansée intitulée « Méditation Secouée et Dansée ». Comme son nom l’indique, il s’agira de bouger son corps pour mieux focaliser son attention ensuite.

C’est une pratique qui vient du Yoga Kundalini. Les enfants vont particulièrement adorer !

PRÉPARATION

Créez une playlist avec :

  • 5 minutes de musique rythmée pour vous secouer
  • 3 minutes de musique qui vous donne envie de danser

La séance sera précédée de une à 2 minute(s) de silence pour se recentrer.

Posez vos pieds bien à plat au sol parallèlement avec un écart qui correspond à votre largeur d’épaule.

Pliez légèrement les genoux.

Détendez vos épaules et votre cou en respirant profondément 3 fois. Gardez les yeux clos ou mi-clos.

SECOUEZ

Quand la musique débute, secouez tout votre corps. Sentez l’énergie monter de vos pieds jusqu’à vos épaules et votre tête.

Laissez-vous aller totalement. Continuez même si vous êtes fatigués.

Quand la première musique se termine, remarquez votre respiration et vos sensations physiques.

DANSEZ

Quand vous entendez les premières notes de la deuxième musique, laissez votre corps bouger comme il veut. Déplacez-vous librement et spontanément.

Si vous vous sentez un peu ridicule, acceptez ce jugement et laissez-le partir en continuant à bouger.

RESTEZ DEBOUT, ASSEYEZ-VOUS OU COUCHEZ-VOUS

Quand la musique stoppe, restez debout, asseyez-vous ou couchez-vous. Portez attention à votre corps et à votre respiration pendant que vous vous détendez.

 

Source 1 : The Mindfulness Prescription for Adult ADHD de Lidia Zylowska

Source 2 : Sens & Santé N°8

Troubles de l’attention : un trouble de la communication entre deux régions cérébrales

Une nouvelle étude révèle que les troubles du déficit de l’attention pourraient provenir d’une déficience de coordination cérébrale.

Troubles de l'attention : un trouble de la communication entre deux régions cérébrales

  • Publié 06.04.2018 à 21h44

Un trouble de la communication entre deux régions cérébrales, l’hippocampe et le cortex préfrontal, c’est ce qui serait impliqué dans plusieurs troubles neurologiques comme la dépression sévère, la schizophrénie, le trouble bipolaire et les troubles du déficit de l’attention.

Des chercheurs américains ont découvert qu’une discordance entre deux régions cérébrales pourraient être à l’origine des troubles du déficit de l’attention, de la schizophrénie, du trouble bipolaire et de la dépression sévère. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Neuron le 5 avril 2017.

Le gène ErbB4

Les personnes ayant un déficit d’attention éprouvent de grandes difficultés à se concentrer et agissent souvent de manière compulsive. Une nouvelle étude suggère que ces symptômes pourraient être dus à un dysfonctionnement cérébral, imputable au gène ErbB4 dont l’expression est impliquée dans la communication de différentes régions du cerveau.

Ce gène est d’ores et déjà connu pour être un facteur de risque de troubles psychiatriques et de dérégulation des niveaux de neurotransmetteurs dans le cerveau. A l’aide d’un modèle murin, les chercheurs ont montré que le mécanisme d’attention descendante (type d’attention axée sur les objectifs et liée à la concentration) est altéré chez les personnes ayant un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.

Déficit d’attention

Selon les chercheurs, l’attention descendante n’est pas seulement contrôlée par le cortex préfrontal (associé à la prise de décision) mais également par l’hippocampe (région responsable de notre mémoire). La synchronisation de ces deux structures cérébrales permet d’atteindre un niveau d’attention élevée. En revanche, lorsque la coordination de ces deux structures est altérée, on observe des phénomènes de perte d’attention importants.

Les chercheurs ont pu établir que la synchronisation entre l’hippocampe et le cortex préfrontal est positivement corrélée avec le niveau d’attention descendant et est régulée par le gène ErbB4. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre les maladies comme la schizophrénie et la dépression sévère, toutes deux liées, entre autres, à une altération du gène ErbB4.

Améliorer le TDA/H en imitant les mouvements en rythmes des bébés

NeuroGymTonik

par | 16 Mar 2018

Améliorer le TDA/H en imitant les mouvements en rythmes des bébés

Vous observez dans votre entourage des enfants qui manquent d’attention ?
 Des enfants qui partent « dans la lune » et qui s’agitent ou bougent constamment ? Certains même font des crises avec une intensité émotionnelle difficile à tolérer lorsqu’ils sont en perte de contrôle ou lorsque ça ne fait pas leur affaire.

Saviez-vous que ces comportements sont peut-être tout à fait incontrôlables et inconscients ?

Dans le développement moteur de la petite enfance, il y a des réflexes archaïques qui soutiennent le bébé à intégrer des patrons de mouvement qui lui permettent de passer d’un mouvement involontaire à un mouvement volontaire.

La recherche clinique a démontré qu’un manque d’intégration des réflexes primitifs ou archaïques peut produire les conséquences suivantes : défis d’attention, anxiété, troubles d’intégration sensorielle, retard de développement, troubles d’attention et d’apprentissage, crise, opposition, hyperactivité, rigidité, hypersensibilité, etc.

Les réflexes archaïques forment la base neurologique et agissent à titre de fondation au développement du tonus musculaire, du contrôle moteur, de la posture, de l’attention, des processus cognitifs et du comportement.

Bien qu’encore méconnu, il existe des méthodes efficaces et éprouvées qui visent l’intégration des réflexes primitifs.

Dr Sveltlana Mastugova, spécialiste en développement neurosensoriel sur l’intégration des réflexes révèle en s’appuyant sur plusieurs années de recherches cliniques :

« On a constaté que les enfants qui rencontraient des difficultés d’apprentissage et/ou relationnelle présentent des réflexes peu développés ou toujours actifs. »

imiter les mouvements en rythmes des bébés...Dans le but de mieux comprendre, cerner et situer les besoins de développement, plusieurs approches se sont intéressées à relever les similitudes entre les caractéristiques du cerveau du nouveau-né et celui d’un enfant qui présente un TDA/H, afin d’avoir une lecture en regard de à la maturité des neurones.

Il est intéressant de mentionner que dans les deux cas, autant chez les nourrissons que chez le TDA/H, le tronc cérébral est très actif. Ce cerveau, que certains nomment cerveau archaïque, reptilien ou châssis neural, est le premier cerveau à se développer et est responsable de déclencher nos réactions de survie.

Imaginez fonctionner en majeure partie depuis cette zone archaïque du cerveau. L’attention serait dispersée et déplacée à chaque nouveau stimulis (visuel, auditif, tactile, vestibulaire, etc). Advenant que les stimulis auraient une trop grande intensité, cela déclencherait automatiquement des réactions instinctives plongeant l’organisme en réaction de stress: fuite, lutte ou d’inhibition. Notre sécurité interne deviendrait menacée comme si nous étions en face d’un danger imminent pour notre survie.

De plus, étant donné que les réseaux de neurones du néocortex n’ont pas terminé leur développement, le bébé aurait des défis à maintenir l’attention, à contrôler ses mouvements et son impulsivité.

Améliorer le TDA/H en imitant les mouvements des bébés

Les résultats se sont révélés si évidents que les enfants présentant des caractéristiques du TDA/H peuvent progresser et remédier aux lacunes de développement en imitant les mouvements rythmiques des bébés. Des recherches échelonnées sur plus de 20 ans en Suède le confirme.

Lorsque le bébé bouge son corps avec des mouvements que l’on dit “rythmiques”, son système vestibulaire, tactile et proprioceptif reçoivent des stimulations sensorielles qui viennent à leur tour stimuler les réseaux de neurones du tronc cérébral, du cervelet, des ganglions de base et du néocortex et se développer. Ainsi, l’attention, la concentration est améliorée et on observe une diminution de l’impulsivité et de l’hyperactivité.

Les mouvements rythmiques soutiennent l’Intégration des réflexes primitifs et posturaux procurant un meilleur contrôle moteur, tonus musculaire, attention, une meilleure gestion des comportements et de l’impulsivité. Ces mouvements ne prennent que quelques minutes à exécuter et sont simples à effectuer.

 

OUTIL TDAH en milieu scolaire

Destiné aux enseignants et intervenants du primaire
Réalisé par les étudiantes de la Faculté de Pharmacie de l’Université de Montréal:
Dana Afanasenko, Dominique Léveillée, Yuping Li, Laurence Messier, Safiya Patel,
Isabelle Pépin, Élisabeth, Provost-Bazinet, Jihane Saad, Mélanie Trottier, Karima Zerrouki
En collaboration avec:
Geneviève Woods, responsable du contenu et des formations au GRIP-CPEQ,
co-fondatrice et directrice Club TDAH
Révisé par:
Pascal Bédard, pharmacien, Lucie Provost, orthopédagogue, Geneviève Woods, responsable du contenu et des formations au GRIP-CPEQ, co-fondatrice et directrice Club TDAH
En janvier 2014, Montréal, Québec

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Cliquez sur le lien suivant :

http://www.pierrepotvin.com/8.%20Banque%20d%27outils/outils-tdah-en-milieu-scolaire.pdf

 

Démêler les fils du TDAH

La Presse+

Tout le monde a son avis sur ce qu’est le trouble du déficit de l’attention et sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour y remédier. Est-ce une simple différence ou un vrai problème ? Est-ce une bénédiction ou un handicap ? Y a-t-il trop de diagnostics ou de sous-traitements ? Nous avons posé 12 questions qui divisent la population à 5 spécialistes reconnus. Voici leurs réponses.

Un dossier d’Isabelle Audet ET de jean Siag

Le diagnostic

Y a-t-il plus de personnes avec un TDAH aujourd’hui ?

Les experts interrogés se montrent nuancés à ce sujet. Le fait que les professionnels de la santé arrivent désormais à mieux diagnostiquer ce trouble peut donner l’impression que davantage de personnes en sont atteintes. Cependant, elles ne sont pas plus nombreuses aujourd’hui qu’il y a 30 ou 40 ans, expliquent Ariane Hébert, psychologue, et la Dre Annick Vincent, psychiatre. De 5 à 7 % de la population serait touchée par un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité et ce pourcentage se maintient. « Il n’y en a pas plus, ils sont plus dysfonctionnels, précise la Dre Christiane Laberge. Aujourd’hui, on a des gens qui doivent performer de plus en plus, chez qui l’attention est primordiale. » Chez les enfants, il arrive toutefois que l’on suspecte trop vite la présence d’un TDAH, nuance Johanne Lévesque, neuropsychologue. « Il y a une forme d’intolérance, qui est peut-être bienveillante, pour les enfants qui ont de la difficulté », souligne-t-elle. D’où l’importance d’une évaluation rigoureuse qui viendra confirmer ou infirmer ces impressions. Pour sa part, le neuropsychologue Benoît Hammarrenger souligne qu’il serait pertinent de vérifier une hypothèse selon laquelle des polluants pourraient avoir des effets sur le développement du cerveau.

Est-ce vrai qu’il y a beaucoup de faux diagnostics ?

Depuis quelques années, les professionnels de la santé travaillent de plus en plus en équipe pour arriver au meilleur diagnostic possible, souligne Benoît Hammarrenger. Malgré tout, tous les spécialistes interrogés estiment que parfois, il peut y avoir des erreurs. « D’autres troubles peuvent imiter le TDAH », précise le neuropsychologue. La douance, l’anxiété, un trouble du langage ou la dyslexie, par exemple, présentent des symptômes qui ressemblent à ceux du TDAH. La Dre Laberge souligne le fait que la présence de facteurs de distraction beaucoup plus importants qu’avant – les appareils électroniques, notamment – et le niveau de performance intellectuelle exigé dans de nombreux domaines peuvent exacerber certains symptômes.

La Dre Annick Vincent pointe quant à elle un autre phénomène : le faux diagnostic à l’inverse. « Il y a des gens qui ont un TDAH et chez qui on ne l’a pas diagnostiqué. Il y a 20, 30, 40 ans, les drapeaux ne se sont pas levés parce qu’ils arrivaient à suivre à l’école, mais ils arrivent aujourd’hui épuisés, ils n’ont plus d’énergie pour arriver à la même vitesse que tout le monde. Ils arrivent avec un tableau anxieux, ou de dépression, et il n’est pas reconnu qu’en dessous, il y a un TDAH », explique-t-elle.

Est-ce que tout le monde n’a pas un peu un TDAH ?

« J’entends cette phrase tout plein de fois dans mon bureau ! », s’exclame spontanément Ariane Hébert. La psychologue souligne que si certains traits peuvent ressembler au TDAH, le vrai trouble se démarque par le nombre de symptômes, leur apparition en bas âge, leur chronicité et leur impact dans la vie de la personne atteinte. Benoît Hammarrenger renchérit : « Attention : dire que tout le monde est un peu TDAH vient banaliser ce trouble. Car il faut faire la différence entre une faiblesse et un trouble. Si on prend 100 personnes et qu’on leur fait courir le 100 m, certains vont être très bons, d’autres seront dans la moyenne et certains vont être moins rapides. Si on est moins rapide, on n’a pas un trouble de la course. On est juste moins bon là-dedans. Un trouble, c’est un handicap. C’est d’être incapable de faire quelque chose », nuance-t-il. La psychiatre Annick Vincent estime qu’il reste beaucoup d’éducation à faire au sujet du TDAH : « Vous pourriez mettre les symptômes du TDAH sur une échelle. Il y a toutes les nuances dans le nombre de symptômes sur cette échelle, mais à un moment donné, il y a un seuil. Et au-delà de ce seuil, il y a le diagnostic. »

Comment bien évaluer s’il y a présence ou non d’un TDAH ?

« Il n’y a pas de test fiable à 100 % pour diagnostiquer un TDAH », précise d’emblée Benoît Hammarrenger, neuropsychologue. Les médecins peuvent diagnostiquer seuls un TDAH, mais certains optent maintenant pour une évaluation exhaustive en collaboration avec d’autres professionnels, comme des psychologues et des neuropsychologues. L’objectif : dresser le portrait le plus large possible de la vie du patient, afin de distinguer le TDAH d’une autre affection. Cette évaluation permet au professionnel de déterminer si suffisamment de symptômes d’inattention et d’hyperactivité sont présents chez le patient pour déterminer qu’il s’agit bel et bien d’un TDAH. Certains tests supplémentaires permettent aussi de détailler les atteintes dans le fonctionnement du cerveau. Les personnes qui présentent des symptômes de TDAH n’ont cependant pas accès à tout cet éventail de services, soulignent les experts consultés.  La Dre Annick Vincent ajoute que les mesures d’aide pour les enfants en difficulté ne devraient pas tourner uniquement autour du processus de diagnostic. Elle souligne qu’idéalement, une évaluation psychosociale devrait être faite d’abord pour accompagner les jeunes et leurs parents. « C’est quand tout ça ne fonctionne pas qu’on devrait se poser la question : est-ce qu’il y a un problème de santé derrière ? »

Au quotidien

Est-ce vrai que les personnes avec un TDAH sont plus créatives que les autres ?

C’est ce que laissent entendre Kim Rusk et Dominic Gagnon dans leur livre J’M les TDAH, dans lequel ils attribuent leur succès à leur TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). La majorité des spécialistes consultés ne voient pas de lien entre TDAH et créativité. « Le TDAH et la créativité, ça peut venir ensemble, mais on ne gagne pas en créativité parce qu’on a un TDAH », nous dit Benoît Hammarrenger. « Est-ce que les personnes sans TDAH sont moins créatives ? demande Ariane Hébert. Je ne pense pas. Oui, elles ont une façon différente de voir la réalité, mais ce n’est pas vrai que dans tous les cas, ça amène une plus grande créativité. Il y en a qui vont au contraire être extrêmement rigides dans leur pensée. » Pourquoi retrouve-t-on beaucoup de porteurs de TDAH dans le monde de la création ? « Parce que c’est un monde où tu peux bouger beaucoup, dit la Dre Christiane Laberge. C’est possible de se lever dans un remue-méninges. Pas sûre que tu peux te lâcher autant dans un conseil d’administration. Il y a des périodes où ils travaillent comme des malades et d’autres où ils ne travaillent pas. Ce rythme-là leur convient. »

On parle de plus en plus du TDAH comme d’un atout ou d’un avantage. Est-ce le cas ?

La question divise nos intervenants. Johanne Lévesque donne l’exemple d’un homme qui peut suivre les conversations aux tables dans un resto. « Sur le parquet de la Bourse, ça peut être intéressant. » Les autres experts refusent de considérer le TDAH comme un atout. « On fait avec. On vit avec. On tire le meilleur de chaque situation, nous dit la Dre Christiane Laberge, mais ce n’est pas l’fun. » « On ne réussit pas grâce au TDAH, on réussit malgré lui », insiste Benoît Hammarrenger. Ariane Hébert abonde dans ce sens en évoquant le cas des dirigeants d’entreprise. « On dit qu’ils prennent des risques que d’autres n’auraient pas pris – à cause de leur impulsivité. Mais c’est aussi vrai qu’ils vont prendre des risques et se planter. Ou qu’ils ne seront pas capables de plancher suffisamment longtemps sur un projet pour le mener à terme. » « Ceux qui ont un TDAH sévère ne vous diront jamais : “Oh wow ! C’est super d’avoir un TDAH !”, s’étonne la Dre Annick Vincent. Ceux qui ont cette créativité-là, ceux qui ont une énergie débordante, vont voir ça comme un avantage le jour où ils vont être capables de bien contrôler leur TDAH pour être capables d’attraper leurs idées. »

Les personnes avec un TDAH sont-elles toutes exubérantes ?

La réponse est non. « C’est le côté hyperactif qui fait que ces personnes sont exubérantes, précise Johanne Lévesque. Ils parlent fort et vite, ils bougent beaucoup. Il ne faut pas oublier que c’est un trouble de l’inhibition. Quelqu’un qui a un TDA [sans hyperactivité] va passer sous le radar, parce qu’il est en général plus tranquille, plus effacé. » Ariane Hébert est d’accord. « Les TDA ont une lenteur dans l’exécution. On les oublie en classe. Je fais une généralité, mais ces gens-là ne feront pas de vagues. D’autres auront l’agitation motrice, mais ils n’auront pas nécessairement la parlote. Ce sont des particularités propres à chacun. » La Dre Christiane Laberge croit que cette exubérance se paie parfois chèrement. « Un comédien me disait qu’avant d’être traité, il passait sept heures dans son bain pour apprendre ses textes, parce que c’était le seul endroit où il n’y avait pas de distractions. » Il reste qu’à la base, le TDAH entraîne une difficulté à « s’automoduler », rappelle la Dre Annick Vincent. « À moduler ses idées, son niveau énergétique et son comportement. Celui qui a la bougeotte va avoir l’air beaucoup plus exubérant. Celui qui est inattentif va avoir l’air au contraire d’un timide, alors qu’il ne l’est pas. »

Faire de l’activité physique suffit-il à endiguer les symptômes du TDAH ?

Nos experts s’entendent. Oui, ça peut améliorer la concentration, mais ça ne guérira rien. Ils préfèrent parler d’une hygiène de vie globale. Bien dormir, bien se nourrir, faire de l’activité physique, tout ça aura un effet bénéfique chez les personnes avec un TDAH. Dans des cas légers, Johanne Lévesque croit que ça peut aider. Mais ce n’est pas toujours suffisant, estime Ariane Hébert. « On ne peut pas se contenter d’une demi-heure de jogging le matin pour que la journée à l’école ou au travail se passe bien tout le temps. Pour ceux qui en ont réellement besoin, ça ne peut pas remplacer la médication. » De son côté, Benoît Hammarrenger ne croit pas que le TDAH soit apparu « parce que nos jeunes bougent moins ou qu’ils sont davantage devant des jeux vidéo ». La Dre Christiane Laberge rappelle quant à elle que les adultes avec un TDAH ont aussi tendance à prendre du poids. « Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils sont habitués à faire deux choses à la fois. Donc, quand ils mangent, ils pensent à autre chose. Ils ne sont pas là. Ils vont oublier qu’ils n’ont plus faim et ils vont continuer de manger. Dans ce contexte, oui, l’exercice physique peut aider. »

Le traitement

Donne-t-on trop vite des médicaments aux personnes qui ont un TDAH ?

« Ce qui commande l’introduction de la médication, c’est la qualité de vie de la personne qui a un TDAH, nous dit Ariane Hébert. Quand la qualité de vie est handicapée par les symptômes, c’est une avenue à considérer. » Johanne Lévesque n’est pas contre l’introduction de la médication, mais elle prône la mise en place de mesures d’accommodement d’abord. « Parce que les effets secondaires ne sont pas négligeables. Il ne faut pas croire que c’est une formule magique, ajoute-t-elle. Et si c’est seulement ça qui est fait, c’est encore moins vrai. » La Dre Annick Vincent a d’ailleurs consacré un chapitre imposant sur les stratégies « non pharmacologiques » dans la réédition de Mon cerveau a encore besoin de lunettes. « Il y a toutes sortes de choses qu’on peut faire en amont d’un diagnostic. Il est tout à fait adéquat de se poser la question si une personne qui prend une médication la prend pour les bonnes raisons. Il est important de continuer à se questionner. Est-ce que nos jeunes et nos moins jeunes qui ont des difficultés ont accès au bon diagnostic au bon âge ? Et est-ce qu’une fois qu’ils ont le diagnostic, ils ont accès au bon traitement ? »

Comment évaluer l’efficacité d’un médicament ?

C’est LA question que se posent les parents de jeunes qui ont un TDAH et qui cherchent la bonne médication et le bon dosage. « Il faut que les effets bénéfiques du médicament soient plus importants que les effets secondaires associés, résume bien Johanne Lévesque. Personnellement, j’ai de la difficulté à accepter qu’un enfant ne dîne pas au profit d’une performance académique. » Malheureusement, on ne peut pas prédire quel médicament conviendra à notre enfant. « Est-ce qu’on a bien identifié les cibles de traitement avant ? demande Annick Vincent. Vouloir que les notes de notre enfant montent, ce n’est pas une bonne raison. Vouloir que l’attention soutenue s’améliore, c’est une bonne cible de traitement. Mais parfois, selon les périodes de vie, nos stratégies d’adaptation vont être efficaces et vont suffire. D’autres fois, par contre, la médication devra être ajustée. » La Dre Christiane Laberge demeure pragmatique. « Nous, on se fie au “questionnaire Pierre Poulin” pour les suivis, confie-t-elle. C’est un questionnaire validé avec une série de questions aléatoires sur l’impulsivité, l’inattention, les effets secondaires de la médication, la fatigue, etc. Un questionnaire qui devrait être rempli par la personne avec un TDAH, un parent et un enseignant. En fonction du résultat, on mesure l’efficacité d’un médicament. »

Quelles sont les stratégies les plus efficaces (hors médication) ?

On revient ici à la notion d’hygiène de vie globale. Alimentation, activité physique, sommeil. « La préservation du sommeil est une priorité, nous dit la Dre Christiane Laberge. Au secondaire, les jeunes devraient dormir entre 9 heures et 10 heures par nuit. Les journées d’école devraient commencer une heure plus tard le matin. La limitation du temps passé devant les écrans est aussi importante. Il faut limiter le bruit, permettre aux jeunes de se dégourdir, de courir, de jouer. Il faut diminuer leur anxiété. » Benoît Hammarrenger met l’accent sur le côté pratique. « Il ne faut pas travailler contre le besoin de bouger, il faut travailler avec [balle de stress, élastique entre les pattes de la chaise, travail debout, etc.]. » La Dre Vincent, elle, croit que la clé est dans la connaissance de soi. « Tu n’es pas responsable d’avoir un TDAH, mais tu es responsable de ce que tu en fais. Peut-être que ton chemin va être différent, mais tu dois apprendre à apprivoiser ton TDAH. » Johanne Lévesque a un autre point de vue : « Pour moi, c’est le neurofeedback, dit-elle. C’est une méthode critiquée parce qu’il n’y a pas des centaines d’études là-dessus, convient-elle, mais ça permet à quelqu’un de corriger les anomalies neuroélectriques de son cerveau associées aux symptômes du TDAH. »

Y a-t-il une « explosion » du nombre de prescriptions de médicaments ?

« La médication effraie beaucoup les gens. Si on traitait le TDAH avec de la vitamine C, je ne pense pas qu’on ferait la une des journaux », souligne la Dre Annick Vincent. Au cours des dernières années, on a en effet vu une augmentation des prescriptions. Or, cette hausse s’explique notamment par le fait que les médicaments sont aujourd’hui plus efficaces et mieux tolérés. « Ceux qui prenaient une médication avant la prenaient de façon très ponctuelle. Ils choisissent maintenant de la prendre de façon plus régulière », précise la Dre Vincent. De plus, une même personne peut désormais se voir offrir un traitement à action prolongée pendant le jour et un médicament à courte action en soirée. Ainsi, une même personne peut avoir deux prescriptions. Compter le nombre de prescriptions pour estimer le nombre de personnes traitées, c’est faire fausse route, donc. Surtout que certains médicaments pour traiter le TDAH sont aussi utilisés pour soigner d’autres problèmes de santé. Tous les experts interrogés insistent toutefois sur l’importance des adaptations et des stratégies non pharmacologiques pour traiter le TDAH. « Il faut se rappeler que le traitement pour le TDAH est multimodal, affirme pour sa part la Dre Christiane Laberge. Il faut commencer par la psychoéducation. »

Qui sont nos experts ?

La Dre Annick Vincent

La Dre Annick Vincent est médecin psychiatre. Elle est l’auteure de Mon cerveau a besoin de lunettes et de Mon cerveau a encore besoin de lunettes, des livres pour accompagner les enfants, les adolescents et les adultes atteints de TDAH. Elle a cofondé la clinique Focus, spécialisée dans le TDAH et elle a créé le site http://www.attentiondeficit-info.com.

En résumé, le TDAH, c’est…

« Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui entraîne des symptômes dans la lignée de la gestion de l’attention, des mouvements et des comportements. Pour avoir un diagnostic de TDAH, il faut que l’on retrouve un certain nombre de symptômes d’inattention et un certain nombre de symptômes d’hyperactivité et d’impulsivité. Ce tableau-là doit être au long cours, donc depuis l’enfance, et il ne doit pas être expliqué par une autre problématique. Enfin, ces symptômes doivent entraîner un impact fonctionnel important. Certaines personnes font une nuance entre le TDA [avec inattention prédominante] et le TDAH [avec hyperactivité], mais on appelle ce trouble le TDAH. »

Ariane Hébert

Ariane Hébert est psychologue et auteure du guide TDA/H – La boîte à outils et du livre Le TDA/H raconté aux enfants. Elle a fondé La boîte à psy, une clinique privée pour les adultes et les enfants. Si elle s’intéresse de près au TDAH, elle oriente sa pratique vers l’évaluation de la santé mentale et le soutien parental.

En résumé, le TDAH, c’est…

« Les critères diagnostiques du TDAH sont très bien définis », affirme d’emblée Ariane Hébert. N’empêche, la psychologue souligne qu’il est par la suite hasardeux de dégager de grandes généralités dans les manifestations de ce trouble : « C’est très hasardeux de dire : “Tu as un TDAH, donc tu as cette couleur-là.” En plaçant le TDAH dans une case, en disant que ces personnes bougent beaucoup ou qu’elles ont la parlotte, on a l’impression qu’on sait à quoi on a affaire, mais ce n’est pas vrai. Il y a beaucoup de distinctions à faire. »

Benoît Hammarrenger

Benoît Hammarrenger est neuropsychologue et auteur du récent livre 10 questions sur le TDAH chez l’enfant et l’adolescent, ainsi que du livre L’opposition – Ces enfants qui vous en font voir de toutes les couleurs. Il est aussi le fondateur des Cliniques d’évaluation et de réadaptation cognitive (CERC).

En résumé, le TDAH, c’est…

« C’est un trouble affectant la capacité d’inhibition de l’enfant ou de l’adulte ainsi que la capacité à contrôler ses pulsions pour avoir un comportement plus adapté à l’environnement. Également, ce trouble affecte la capacité à filtrer ce qui n’est pas pertinent autour de soi pour rester concentré sur seulement ce qui est pertinent. Ce trouble devrait être présent avant 12 ans. Le TDAH a des répercussions sur la réussite à l’école ou au travail, sur les relations sociales et les relations familiales. C’est un problème, un TDAH. »

Johanne Lévesque

Johanne Lévesque est neuropsychologue. Elle défend notamment la technique du neurofeedback. Elle vient de publier le livre TDAH – Pourquoi être ordinaire quand on peut être spécial ?, coécrit avec Sylvain Guimond.

En résumé, le TDAH, c’est…

« Pour moi, le TDAH, c’est quelqu’un qui a de la difficulté à porter attention ou à ne pas bouger ou ne pas parler à un moment où il souhaiterait porter attention ou faire preuve d’inhibition. »

La Dre Christiane Laberge

La Dre Christiane Laberge est médecin de famille et chroniqueuse santé. Elle a notamment travaillé au CLSC de Dorval-Lachine, où elle a mis sur pied un programme de gestion intégrée du TDAH dans six écoles.

En résumé, le TDAH, c’est…

« Le TDAH est un trouble neurobiologique. Les gens qui en souffrent consomment énormément d’énergie à freiner l’action avant de la faire. C’est pour ça qu’ils manifestent une forme d’impulsivité, d’inattention et parfois d’hyperactivité. »

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

Ressources autour du trouble du déficit de l’attention (avec ou sans hyperactivité)

Article du Blog « Papapositive »  http://papapositive.fr/3-minutes-comprendre-tdah/

Jeff     le 26 septembre 2017

Je vous invite à découvrir plusieurs ressources que j’ai regroupées autour du trouble du déficit de l’attention (avec ou sans hyperactivité). Elles s’adressent aux parents/enseignants/professionnels/enfants.

J’espère que cela vous aidera.

 

Vidéos

Source : Léo Lagrange Pôle TLSE

 

Cette deuxième vidéo donne un éclairage complet par les neurosciences :

 

PDF gratuits

 

  • Une BD :

Je partage avec vous une jolie découverte pour aider les enfants qui souffrent de TDA/TDAH et informer le grand public des spécificités de ces troubles : « Le TDA/H raconté aux enfants ».

L’auteure de cet ouvrage est Ariane Hébert, psychologue spécialisée en évaluation de la santé mentale auprès des adultes et des enfants.

L’histoire commence avec Léo, 9 ans, qui reçoit un diagnostic de TDA/H de la part de la psychologue. Ceci l’inquiète et le rassure à la fois. Car, enfin, il parvient à poser des mots sur ce sentiment d’être différent, notamment lorsqu’il ne parvient pas maîtriser ses colères soudaines ou encore quand il fond en larmes devant tous les élèves de sa classe.

Il va ansi apprendre qu’il est un « Chat-garou », tantôt doux comme chat, tantôt grognant et montrant les griffes comme un loup-garou !

La cousine de Leo a un trouble du déficit de l’attention. Elle a aussi deux aspects dans sa personnalité :  à la fois créative, débordante d’imagination et dynamique, elle peut en un instant rentrer dans sa carapace de pensées et s’isoler, comme une tortue.

Emma, la copine de Leo bouge et saute dans tous les sens comme une sauterelle depuis qu’elle est toute petite. Elle-aussi a reçu un diagnostic de TDAH.

Et c’est ainsi que Léo va découvrir qu’il est loin d’être si différent et qu’il existe des solutions et des méthodes pour s’entrainer à réduire les aspects les plus dérangeants de ses troubles. La preuve, son enseignant, Monsieur Lemay est aussi un … poissinge ! Car son TDAH s’exprime par une mémoire minuscule (comme un poisson) et il est devenu malin comme un singe, pour compenser cette particularité !

« Le TDA/H raconté aux enfants » est un livre qui soulagera les enfants et permettra à leur environnement de mieux les accepter et les comprendre.

Le recours aux animaux est astucieux car cela donne un support de visualisation et un objectif pour progresser.

Suite à l’histoire de Léo et la présentation des autres protagonistes et après une auto-observation sous forme de test pour déterminer de quel animal les enfants se rapprochent le plus, l’auteure donne des idées pour diminuer les effets du TDAH.

Je remercie Ariane Hébert pour ce précieux support qui aidera autant les familles que les enseignants/éducateurs.

« Le TDA/H raconté aux enfants » d’Ariane Hébert est disponible sur :

L’auteure propose aussi une boite à outils complète dans un second ouvrage : « La boîte à outils – Stratégies et techniques pour gérer le TDA/H »

 

 

Films d’animation

 

WEB

https://www.tdah-france.fr/

http://www.tdah.be/

MERCI JEFF

 

Pourquoi les enfants TDAH (trouble déficit d’attention avec hyperactivité) passent-ils pour des enfants mal élevés ?

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Pourquoi les enfants TDAH (trouble déficit d'attention avec hyperactivité) passent-ils pour des enfants mal élevés -

Alain Pouhet écrit dans son livre Questions sur les dys-, des réponses que de nombreux enfants atteints de TDAH (les « hyperactifs ») sont souvent remarqués pour des troubles du comportement (contrairement à des enfants TDA sans hyperactivité qui peuvent présenter un sévère trouble de l’attention mais qui sont « sages » et passent inaperçus).

Le docteur Pouhet regrette que le grand public et de nombreux enseignants envisagent la problématique du TDAH sous l’angle réducteur de la seule hyperactivité. Or ce raccourci est la porte ouverte à des amalgames du type hyperactivité = agitation = enfant mal élevé.

Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est une affection neurobiologique qui peut causer l’inattention, l’hyperactivité, l’impulsivité et d’autres difficultés d’apprentissage. La recherche semble indiquer que le TDA/H est fort probablement causé par des anomalies dans certains neurotransmetteurs ou messagers dans le cerveau qui rendent alors cet organe inefficace ou paresseux dans les zones qui contrôlent les impulsions, filtrent l’apport sensoriel et fixent l’attention (source).

Quand le trouble attentionnel est structurel, les troubles de l’attention sont anciens et présents partout, dans toutes les situations avec tous les adultes. Cependant, si la tâche proposée à l’enfant est motivante pour lui, il parvient mieux à se contrôler et à être disponible mais pour un temps seulement car cela est coûteux en termes d’attention et d’énergie pour lui.

Bien souvent, les parents d’enfants atteints de TDAH sont dépassés parce que l’hyperactivité rend les enfants qui en sont touchés difficiles à élever (zapping, impulsion, oubli des consignes, agitation perpétuelle, déficit d’organisation, parfois trouble oppositionnel). Mais l’enfant est victime de ses symptômes… et les parents qui sont peu informés sur les troubles de l’attention avec hyperactivité sont eux aussi victimes de ce que leur enfant donne à voir et à entendre.

Comment comprendre et accompagner au mieux les enfants TDAH ?

Constater que l’enfant ne le fait pas exprès et n’est pas un provocateur né est indispensable pour changer de regard sur eux.

Alain Pouhet donne plusieurs pistes dans son livre pour mieux comprendre et accompagner les enfants hyperactifs :

  • le traitement médicamenteux (toujours après pose d’un diagnostic par un professionnel – neuropédiatres ou pédopsychiatres spécialisés ET hospitaliers – et consultation au cas par cas quand la facilitation de la vie scolaire de l’enfant échoue ou apporte une réponse insuffisante),
  • une prise en charge cognitivo-comportementale,
  • une parentalité bienveillante et empathique (la parentalité bienveillante donne des outils pour désamorcer les conflits et cultiver l’intelligence émotionnelle des enfants),
  • une coopération enseignants/ parents/ professionnels sur la base d’informations pertinentes afin d’aménager au mieux les conditions d’apprentissage.

Une meilleure compréhension et une information diffusée largement permettrait de changer de regard sur ces enfants. La brochure « Visez le succès : enseigner aux élèves ayant un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité  » est une mine d’or pour ce faire : à télécharger ici.

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Source : Questions sur les Dys- : Des réponses du Dr Alain Pouhet (éditions Tom Pousse). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.